Présentation
La voile constitue l’une des rares activités sportives où l’âge des athlètes n’a guère d’importance en termes de performances, l’expérience qui s’acquiert au fil des années venant pallier une résistance corporelle diminuée.
Une grande variété de handicaps est concernée par la voile tant les formes de pratique sont variées : bateau léger, multicoque, collectif ou habitable, loisir, tourisme ou compétition. La richesse des situations pédagogiques mises en place pour résoudre les problèmes d’équilibre, de déplacement et d¹autonomie et le projet individuel, détermineront les limites de cette discipline.
Réglementation
Chaque avis de course précise les règles spécifiques à la classe et à l’épreuve, dans le strict respect des règlements de la navigation et de courses, édictés par la FFV et l’ISAF, Fédération Internationale de Voile. L’IFDS, section « handivoile » interne à l’ISAF, régit toutes les particularités de la voile paralympique.
En international, 2 séries sont devenues officiellement paralympiques : le Sonar à 3 équipiers et le 2.4mR en solitaire, forme évoluée du Miniji.
Handicap et possibilité de pratique
Participent des athlètes non ou malvoyants, de même que des personnes handicapées moteur ou physique.
Matériel
Les possibilités de navigation sont vastes parmi l’énorme parc nautique, mais l’expérience conduit à orienter les choix vers les supports les plus accessibles et les plus polyvalents permettant une activité mixte:
– Le Miniji, miniquillard solitaire sur les petits plans d’eau, en loisir ou en compétition nationale.
– L’Access-Dinghy (Optimist adapté) en double ou solitaire.
– Les petits trimarans ou catamarans aménagés pour un départ du bord de plage.
– Tout bateau collectif ou habitable au plan de pont bien aménagé.
– Le Sonar et le 2.4mR en compétition internationale et paralympique